Du 4 Déc au 13 Fév 2020 Faites un saut dans l'Histoire du 17ème siècle avec l'exposition « Le Domaine de Richelieu: du château du Val au parc du Cardinal », présentée du 4 décembre 2019 au 13 février 2020, au centre culturel de l'Ermitage. Connaissez-vous Armand Jean du Plessis? Plus connu sous le nom de Cardinal de Richelieu, cet homme illustre, vêtu de rouge, ministre du roi Louis XIII, était Rueillois d'adoption. La partie la plus précieuse de son parc, avec ses pièces d'eau et les vestiges d'une grotte vous sera prochainement rendue, vous permettant de jouir de 2, 5 hectares en plein cœur de ville. Le lieu choisi pour cette exposition n'est bien sûr pas anodin. En effet, le parc de l'Ermitage, lieu de résidence du Père Joseph, éminence grise du Cardinal de Richelieu, permet une immersion totale. La première partie de l'exposition ouvre sur le parcours chronologique depuis le début du 17e siècle jusqu'en 2013. L'historique du Domaine de Richelieu et du parc y est évoqué à travers de nombreuses gravures, peintures et autres documents de l'époque.
Suite au départ de la société Novartis France de son siège social historique (1), la ville a signé un « projet partenarial urbain » avec un groupement de promoteur pour développer un projet immobilier sur les terrains vendus par Novartis. USP 22 – Secteur de projet Masséna-Richelieu. Source: mairie de Rueil Malmaison Le vendredi 16 décembre 2016 la municipalité avait organisé une réunion publique en mairie centrale pour présenter le projet en présence de Mr le maire, de Mme Bouteille (adjointe à l'urbanisme) et des architectes. Voici le compte-rendu de cette réunion qui regroupe la présentation ainsi que les questions et réponses qui ont suivi. Image 1 – plan masse: entrées et programmation Le terrain concerné fait 4, 21 ha et fait l'objet d'une OAP (orientation d'aménagement et de programmation) dite OAP Parc Novartis qui prévoit que « ce site situé à proximité du centre-ville, qui offre un cadre unique de par son caractère historique, ancien parc du domaine de Richelieu, et de l'existence d'un lac, a vocation à accueillir une opération mixte mêlant logements, commerces et/où bureaux ».
Domaine Richelieu, projet mixte de 30 000 m² de surface, offrira entre autres une résidence séniors, des logements locatifs et en accession, des commerces, ainsi que de larges espaces verts dont un parc public rétrocédé à la ville. Sa commercialisation a débuté ce 30 septembre. Réputée pour son charme et sa douceur de vivre, Rueil-Malmaison offre calme et inspiration, entre forêt et bords de Seine, à seulement 10 minutes de la Défense et 15 minutes de Paris en transports en commun. Situé dans le prolongement du centre-ville historique et de ses petites rues pavées, Domaine Richelieu se composera de 182 appartements, en accession libre, allant du studio au 5 pièces duplex, de 164 logements locatifs (logements intermédiaires, pour le compte de SNI, logements sociaux, pour le compte d'OSICA et logements en démembrement, pour le compte de PERL et OSICA pour l'usufruit), d'une résidence séniors de 114 logements, 451 parkings privés, mais aussi de 2 000 m² de commerces. 32 000 m² d'espaces verts avec des plans d'eau, dont un parc de 25 000 m² rétrocédé à la ville, compléteront le cadre boisé, naturel et reposant de Rueil-Malmaison.
En 1666, Louis XIV émet le désir d'acheter le château du Val, la duchesse d'Aiguillon ne refuse pas mais en demande un prix si élevé que le Roi renonce et se tourne alors vers Versailles… Les jardins perdent alors de leur éclat, en raison de leur coût d'entretien. Le château devient en 1800 la propriété du général Masséna, jusqu'à sa mort en 1817. Sa famille garde le domaine jusqu'en 1832, année où elle le vend aux Lemarié et aux Mercier, qui démolissent le château et lotissent le parc. Au cours de ce lotissement, une des plus grandes parcelles est achetée par Jean Coquelin qui y fait construire un manoir (appelé souvent à tort « manoir de Richelieu »), qui sera ensuite la propriété de Georges Claude. Ce manoir a aujourd'hui disparu pour laisser place au siège social de Novartis, aujourd'hui démoli pour laisser place à une vaste entreprise immobilière. L'autre partie du domaine a été acheté par les Oblates de l'Eucharistie, institut de vie consacrée féminin, qui y a édifié un centre de soins palliatifs toujours en activité.