Voici neuf ans, le chercheur allemand Matthias Goebeler (Université de Giessen) a découvert pourquoi l'animal de laboratoire qu'est la souris n'était pas allergique au nickel. La réponse s'est trouvée dans le récepteur du système immunitaire appelé TLR4 (toll-like receptors), différent chez la souris et chez l'Homme. L'intérêt? La mise à jour du mécanisme en propre de l'allergie au nickel, qui pourrait être d'ordre génétique. D'ici-là, le coupable est ce récepteur TLR4, qui interprète le nickel comme une substance nuisible et en informe le système immunitaire qui réagit en diligentant des leucocytes vers la zone concernée, déclenchant l'inflammation. Allergie au nickel, faites le test Le meilleur moyen de savoir si un objet contient du nickel est de le tester: vendu en pharmacie, ce « spot-test » au nickel est un produit qui rosit au contact du nickel. Imbibez-en un bâtonnet de coton et frottez votre objet avec celui-ci: si le coton vire au rose ou rouge, votre objet contient du nickel.